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Chrome

Les ChromesVI dans les bâtiments et l’environnement 

Le chrome est un métal présent dans la nature sous différentes formes de minerai. Il est utilisé principalement dans la métallurgie, la chimie de synthèse et le traitement de surface. Ce que l’on appelle « les chromes » rassemble les états d’oxydation du même élément (Cr) qui diffèrent assez largement dans leurs toxicités respectives selon qu’il est dans un état d’oxydation III ou VI.

Oxide de Chrome III

Oxide de Chrome VI (Chrome Hexavalent)

En effet, le Chrome III est un élément essentiel à petite dose dans des processus biochimiques du corps humain. Alors que le Chrome VI a été prouvé comme toxique et cancérigène. Dans leurs utilisations industrielles, le chrome III est bien évidemment privilégié lorsque cela est possible mais certaines propriétés exigent du Chrome VI. Dans de tels cas, des alternatives sont explorées et l’utilisation de cette forme toxique du chrome est très réglementée et surveillée.

Le principal problème intervient dans le traitement des déchets contenant ces chromes car, bien que le chrome III soit bien moins toxique que le VI, la transformation du premier en chrome VI crée toute la problématique de manipulation et manutention de ces déchets. Il est essentiel que les déchets contenant du chrome VI soient traités de manière convenable afin d’éliminer toute possible contamination de l’environnement.

Mesure et détection des Chromes

Notre rôle, en tant que laboratoire d’analyses, est de déterminer la teneur en chrome des différents échantillons (solides ou aqueux) qui nous sont confiés. Il existe deux biais de mesure pour cet élément. La mesure des chromes totaux (formes III et VI), se fait par l’analyse des métaux de la liste OLED où la teneur « chrome total » y est intégrée et mesurée par ICP-MS (lien vers l’analyse des ML). Ici notre but est de faire la distinction de ces deux formes, il s’agit donc d’une analyse spécifique du Chrome VI contenu dans l’échantillon que l’on appelle : spéciation Chrome VI. Cette spéciation s’effectue par réduction/oxydation des substances interférentes, suivie de la mesure de la teneur en Chrome VI par spectrophotométrie. La sensibilité minimale de détection de cette méthode doit se situer à un minimum de 5 ppb (part per billion) pour les échantillons aqueux et 50 ppb (part per billion) pour les échantillons solides.

Sources